Au sujet des freins buccaux les alertes se multiplient : l’association IPA puis plus récemment le Dr Gisèle GremmoFeger, appellent à une prise en charge mesurée.
Les professionnels de l’allaitement saluent tous les acteurs qui contribuent, chacun à leur façon, à briser l’indifférence pesant sur
le sujet depuis trop longtemps.
Il est bon à présent de réfléchir à un message le plus équilibré et utile concrètement pour permettre aux parents de s’y retrouver.
Les acteurs du terrain, oeuvrant dans le soutien à l’allaitement maternel en ressortiront grandis et les familles plus sereines.
En effet, il est unanimement reconnu que l’allaitement maternel constitue la référence biologique pour l’alimentation du nourrisson. Ses bénéfices en terme de prévention de santé de la mère et du bébé constituent des arguments médicaux et économiques suffisants pour justifier l’implication de tous et bien au-delà de sa promotion : dans l’optimisation de sa prise en charge.
La prise en charge des difficultés d’allaitement fait appel à des observations touchant de multiples niveaux et à une réflexion diagnostique et thérapeutique complexe nécessitant la mobilisation de connaissances solidement ancrées et maîtrisées au coeur desquelles écoute, observation et analyse sont indispensables : l’apanage de praticiens aguerris, rarement des nouveaux entrants.
Tout comme il est impossible d’ériger un édifice solide et pérenne sur de médiocres fondations, il est illusoire de penser offrir un soutien professionnel efficient et éthique à l’allaitement maternel en faisant l’économie de l’amélioration sans relâche de ses connaissances et de ses pratiques, c’est la raison d’être de ce programme de formation dont l’approche se veut à la fois clinique et fondée sur les données existantes de la médecine basée sur les preuves, lorsqu’elles existent.
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